-
La pollution est l'une des plus fortes menaces pour l'environnement aquatique. Peu d'études, pourtant, se sont penchées sur la contribution à la pollution de l'eau des leurres et autres accessoires de pêche perdus par accrochage ou arrachage. Une équipe de l'université technique de Munich a profité de la vidange d'un lac de barrage pour étudier l'impact environnemental des résidus de matériel de pêche restés dans l'eau.
-
Près de 90 % des zones alluviales ont disparu depuis 1850. En effet, les grands travaux de correction fluviale ont fortement perturbé le transport des sédiments et la migration piscicole. Les quatre instituts de recherche du domaine des EPF ont mené un projet pour étudier les effets du transport de sédiments et de la connectivité des milieux sur les risques de débordement en cas de crue et l'écologie fluviale.
-
La fonte des glaciers touche de nombreux êtres vivants endémiques des rivières glaciaires. Le recul accru des masses de glace réchauffe ces eaux et menace ainsi le milieu des êtres vivant dans leur eau glacée. Des chercheuses et chercheurs ont mis au point une méthode pour identifier les futurs refuges potentiels de ces êtres vivant dans l’eau froide.
-
La Newsletter FIBER 01/2023 est arrivée !
Avec un article sur la dévalaison chez la truite, des rapports d'actualité et de nouvelles manifestations FIBER. Bonne lecture !
-
Si aucun obstacle ne s'oppose à leur passage, les truites parcourent des distances plus ou moins longues dans les cours d'eau. La montaison qu'effectuent les truites lacustres pour se reproduire dans les ruisseaux en est certainement l'un des plus beaux exemples. Mais avant qu'elles puissent remonter les rivières, les truites doivent normalement commencer par les descendre au début de leur vie. Quand cette dévalaison a-t-elle lieu ? Combien de truitelles l'effectuent-elles ? Et cela concerne-t-il aussi les truites de rivière ?
-
Dans un projet d'inventaire de grande envergure, la faune piscicole des rivières suisses a été recensée et plus de 50 espèces ont été enregistrées. Pour la première fois, les petits poissons comme le chabot ont été, eux aussi, recensés avec plus d'une espèce. Dans le cadre du Progetto Fiumi, les poissons de rivière ont été inventoriés avec des méthodes standardisées et étudiés aussi bien sur le plan morphologique que génétique. C'est dans les grandes rivières de plaine que leur diversité est la plus forte. Mais les tronçons proches d'un état naturel y sont également rares.
-
Les biologistes de l'institut des sciences et technologies de l'eau Eawag ont identifié dix espèces de corégones dans le bassin de la Reuss, dont sept ont été décrites pour la première fois comme espèces à part entière. Toutefois, deux n'ont pu l'être que grâce aux collections des musées. Car, suite à l'eutrophisation des lacs au siècle passé, la Suisse centrale a, elle aussi, connu des extinctions chez les poissons.
-
En collaboration avec le canton de Saint-Gall, l'Eawag a étudié l'impact de l'extension de la station d'épuration de Flawil avec une étape d'élimination des micropolluants sur la qualité de l'eau de la Glatt. Les premiers résultats sont désormais très positifs.
-
La troisième newsletter de FIBER 2022 est arrivée ! Pourquoi nos lacs et nos cours d'eau abritent-ils de nombreuses espèces de poissons uniques et qu'est-ce qui les distingue ? Comment les poissons sont-ils arrivés dans nos eaux et comment se reproduisent-ils ? Découvrez dès maintenant les réponses à ces questions et à bien d'autres dans la newsletter. Bonne lecture et bonnes fêtes de fin d'année !