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Si aucun obstacle ne s'oppose à leur passage, les truites parcourent des distances plus ou moins longues dans les cours d'eau. La montaison qu'effectuent les truites lacustres pour se reproduire dans les ruisseaux en est certainement l'un des plus beaux exemples. Mais avant qu'elles puissent remonter les rivières, les truites doivent normalement commencer par les descendre au début de leur vie. Quand cette dévalaison a-t-elle lieu ? Combien de truitelles l'effectuent-elles ? Et cela concerne-t-il aussi les truites de rivière ?
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Dans un projet d'inventaire de grande envergure, la faune piscicole des rivières suisses a été recensée et plus de 50 espèces ont été enregistrées. Pour la première fois, les petits poissons comme le chabot ont été, eux aussi, recensés avec plus d'une espèce. Dans le cadre du Progetto Fiumi, les poissons de rivière ont été inventoriés avec des méthodes standardisées et étudiés aussi bien sur le plan morphologique que génétique. C'est dans les grandes rivières de plaine que leur diversité est la plus forte. Mais les tronçons proches d'un état naturel y sont également rares.
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Les biologistes de l'institut des sciences et technologies de l'eau Eawag ont identifié dix espèces de corégones dans le bassin de la Reuss, dont sept ont été décrites pour la première fois comme espèces à part entière. Toutefois, deux n'ont pu l'être que grâce aux collections des musées. Car, suite à l'eutrophisation des lacs au siècle passé, la Suisse centrale a, elle aussi, connu des extinctions chez les poissons.
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En collaboration avec le canton de Saint-Gall, l'Eawag a étudié l'impact de l'extension de la station d'épuration de Flawil avec une étape d'élimination des micropolluants sur la qualité de l'eau de la Glatt. Les premiers résultats sont désormais très positifs.
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La troisième newsletter de FIBER 2022 est arrivée ! Pourquoi nos lacs et nos cours d'eau abritent-ils de nombreuses espèces de poissons uniques et qu'est-ce qui les distingue ? Comment les poissons sont-ils arrivés dans nos eaux et comment se reproduisent-ils ? Découvrez dès maintenant les réponses à ces questions et à bien d'autres dans la newsletter. Bonne lecture et bonnes fêtes de fin d'année !
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On sait depuis longtemps que la Suisse peut abriter un très grand nombre d'espèces de poissons sur très peu d'espace. Il est ainsi apparu que certains lacs ne comportaient pas une seule mais bien plusieurs espèces différentes de corégones. Le « Projet Lac » a maintenant livré la base pour une vision à l'échelle de la Suisse. Ce grand projet d'étude des lacs a montré qu'il y avait « truite » et « truite » et non pas une seule mais plusieurs espèces de brochets, de chabots, de vairons et de loches. Pourquoi est-ce si important pour les écosystèmes et en quoi ces espèces cryptiques ou « cachées » différent-elles par leurs modes de vie et leurs stratégies ?
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Du 8 au 11 septembre 2022, de nombreux spécialistes se sont retrouvés à Langnau am Albis à l'occasion du 10e forum international de l'écrevisse pour échanger sur les dernières avancées et enseignements en matière de protection et d'utilisation des écrevisses indigènes et pour discuter de la gestion de la peste de l'écrevisse et des écrevisses et autres décapodes marcheurs invasifs. FIBER vous donne un petit aperçu du colloque.
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Une grande partie des espèces endémiques des Alpes est très ancienne. Présentes uniquement dans une région délimitée, elles se sont développées pendant les cycles de périodes glaciaires et interglaciaires au cours des derniers millions d’années, voire avant le début de ces cycles. Mais les poissons font exception: la plupart des espèces endémiques de poissons sont apparus à la fin de la dernière période glaciaire, soit il y a près de 15’000 ans.
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La revitalisation de la Murg à Frauenfeld montre comment une revalorisation écologique pouvait être bénéfique aussi bien à la nature qu’à la population humaine. Grâce à l’arasement d’un seul seuil en 2015, le nase revient maintenant par centaines ou même par milliers sur ses frayères. La renaturation de la zone alluviale a, de son côté, non seulement créé des habitats précieux pour les poissons mais a aussi offert de nouveaux espaces de détente aux humains. Avec le concept « Thur + », les conditions de vie devraient continuer de s’améliorer pour les poissons dans les décennies à venir.